19 au 26 juillet – La Floresta – Montevideo

Nous passons donc une semaine en compagnie de nos anges gardiens uruguayens. Alex et Santi bidouillent sur le Combi et discutent de possibles business de véhicules vers l'Europe. Nous profitons de l'hiver océanique ensoleillé et doux pour faire des balades, jouer dehors, se reposer. Nous préparons aussi notre réinstallation en France (appartement, administratifs, etc...). Les parents de Santi viennent nous voir pour une soirée crêpes. Une fin de road-trip en douceur, parfait pour se réadapter à la vie sédentaire et “civilisée” soit disant. Le 26 juillet, nous prenons notre envol pour Paris avec une escale à Madrid. “On l'a fait”.... les sentiments s'entrechoquent : joie, nostalgie, excitation, fatigue, envie. Bref, une sacrée expérience de vie. 

«N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît»
Henry de Monfreid



18 juillet – Montevideo – Départ de Bulli


Arrivée en début d'après-midi au port de Montevidéo près du bureau des douanes. Nous retrouvons Igniacio de la société EUKOR et aussi nos amis les Socquetontheway, les Alea sans aléa et un couple de voyageurs allemands. En attendant l'embarquement des véhicules, nous échangeons sur nos dernières aventures et aussi sur le retour en France. Après une ultime vérification des véhicules et un coup d'œil rapide de la douane (très rapide) nous embarquons chaque camper sur le bateau. Prises de photos, signatures des papiers, ça y est notre maison roulante est prête à partir. Un petit pincement au cœur collectif. Santi et Poppi nous rejoignent puis nous allons tous ensemble boire un coup pour fêter la fin de nos périples. Retour à la Floresta en fin de journée. Nous sommes SDF !!! Heureusement que Santi et Poppi sont là. Avec eux c'est un peu comme une petite famille et les enfants les aiment beaucoup.




17 juillet – Montevideo – ultime panne

Au matin départ pour Montevidéo afin de finaliser le paiement et les formalités pour l'embarquement de Bulli prévu le 18 juillet. Ensuite petit tour en ville puis nous allons à l'aéroport de Carrasco pour les billets d'avion et les formalités. En repartant, Bulli ne démarre plus. Le sort s'acharne sur nous. Puis il démarre et ne s'arrête plus !!!! Bon, retour express chez Joachim. Le problème vient du bloc Solénoid. Joachim en a un d'occase en stock et peut le changer. Pendant ce temps nous sympathisons avec ses parents. Son père est photographe d'art et sa mère crée des objets d'arts. Ils nous font découvrir leur atelier et nous offrent café, thé et gâteaux pour les enfants. Joachim arrive à réparer. Au moment de le payer, il nous dit que nous ne devons rien et que c'est une joie et un honneur de travailler sur notre combi. On ne verrait pas cela en France!!! Nous retournons à la Floresta en fin de journée. Demain c'est le grand jour pour Bulli.

16 juillet – Préparation de Bulli pour sa traversée

Nous passons la journée à la Floresta pour préparer Bulli et surtout tout nettoyer et ranger en vue de la traversée. Il faut vider les galeries, tout caler dans les compartiments et bien sûr sécuriser un maximum l'intérieur pour dissuader les éventuels voleurs. Le soir nous allons diner chez les parents de Santi qui sont enchantés de discuter avec nous. Ils connaissent un peu la France et notre belle région alpine car ils sont venus plusieurs fois à Annecy. Ils offrent aux kikis un combi et une cox miniatures. Ce sont vraiment des gens adorables et très sympathiques. Nous passons une belle soirée à discuter et à échanger nos avis sur la vie en Europe et en Amérique.


15 juillet – récupération de Bulli

Nous allons d'abord nous installer à la Floresta, la maison des grands parents de Santi, en bord de mer. Ils nous proposent spontanément d'habiter avec eux cette maison en attendant que nous prenions l'avion le 22 juillet ! Nous devenons vraiment proches et leurs proposons de les héberger s’ils décident de venir faire un périple en Europe. Après un nettoyage de la maison, nous nous installons. Entre-temps, Joachim le garagiste contacte Santi pour lui dire que le combi est prêt. Il a travaillé dessus une partie de la nuit et tout va bien. Alex part avec Santi en fin de matinée pour aller le chercher. Il ronronne encore mieux qu'avant et l'embrayage est remis à neuf. Joachim a fait du super boulot !!! Retour à la Floresta pour une séance photos avec les 2 combis. Santi et Poppi nous initient au Mah-jong. Nous sommes enfin soulagés pour le bus qui va bientôt partir en mer.


14 juillet - Piriapolis

L'après-midi, nous allons nous promener à Piriapolis : Point de vue sur le belvédère, Santi nous explique que cette ville a été entièrement dessinée par Franscico Piria, un architecte et ingénieur célèbre d'Uruguay. Puis promenade sur le Malecon avec nos amis et des churros tout chauds ! Nous rencontrons un chien errant sur la jetée, Santi et Poppi sont très impliqués dans la sauvegarde de ces chiens en Uruguay. S'en suit un jeu d'enquête à savoir si le chien appartient à quelqu'un, après recherches, nous amènerons ce chien à la clinique vétérinaire proche avec un peu de nourriture mais sans avoir retrouvé son propriétaire. Puis retour à Punta del Este pour la soirée et petit tour sur le port de plaisance où nous observons les léopards de mer qui dorment sur les pontons. Ils sont très impressionnants. Puis soirée pizza à la maison....


13 juillet – Dépannage de Bulli

Au matin, rendez-vous au garage Pita. Nous leur annonçons que leur devis est trop cher pour nous, pas de soucis. Le dépanneur de Santi arrive et nous partons tous en direction d’Old School garage chez Joachim. Nous sentons tout de suite que Joachim est quelqu'un de sérieux et passionné. Il est très intéressé par notre voyage car lui aussi prévoit d'en entreprendre un dans quelques années. Il confirme que le souci vient du disque d'embrayage. Il commande la pièce et s'occupe de notre Bulli. Rassurés, nous repartons pour Punta del Este et retrouvons Poppi et Annie. Alex aide Santi pour faire la vidange de son split et discutent de combi et de musique. Nous nous sentons vraiment bien avec eux et les enfants aussi.


12 juillet – Punta del este – punta ballena.

Ce sera une journée visite et balade avec Santi et Poppi. Santi nous explique que le garage où nous avons laissé Bulli est très cher car haut de gamme. Il a un de ses amis mécanicien qui est un spécialiste des combi et cox qui peut nous faire la réparation pour un prix plus intéressant et il peut faire emmener le combi chez lui par son dépanneur attitré. En effet Santi rachète des carcasses de véhicules anciens (combi, tempo matador et autres raretés..) pour les faire restaurer et / ou les revendre vers les USA et l'Europe. Nous sommes tombés entre de bonnes mains !!! Nous irons visiter Punta del Este puis Punta Ballena avec eux. Nous parlons anglais et espagnol car Poppi est anglophone et fan de tout ce qui est britannique. Nous vivons ensemble comme une petite famille...Que du bonheur.


11 juillet – Punta del Este – la galère...

Au matin, réveil et petit déjeuner en compagnie de nos amis les Alea sans aléas. Un gros camion 4x4 man vient se garer à coté de nous. Il s'agit d'un couple de français à la retraite qui vivent en full timer dans leur big vehicule. Nous discutons un peu puis départ avec les Aléas. Quelques mètres après, crac, plus d'embrayage. Diagnostic immédiat, le disque a dû lâcher....Heureusement nos amis nous tirent jusqu'au garage Volkswagen le plus proche. Mais c'est samedi et le garage est fermé. Au même moment, un responsable du garage arrive. Il nous dit qu'il faudra attendre lundi pour réparer et nous préparer un devis mais que nous pouvons laisser le véhicule a côté du garage sous un abri. C'est la tuile et le moral est plombé. A ce moment, un combi split bleu arrive et vient se garer ! Nous faisons la connaissance de Santiago et Poppi, 2 jeunes uruguayens. Santi est fan et spécialiste de combi !!! Il nous invite dans la maison de vacance de ses parents non loin d'ici en attendant l'ouverture du garage lundi. Nous sommes tombés sur nos anges gardiens. Nous disons au revoir aux Aléas qui remontent vers Punta del Diablo en attendant le jour du départ et nous resterons en contact. Nous passerons le reste de la journée chez Santi, Poppi et leur chienne Annie. Nous sympathisons très rapidement et leur racontons notre road trip, ils sont impressionnés. Ils nous accueillent comme si nous étions de la famille. Cela fait chaud au cœur dans ces moments difficiles.


10 juillet – La Paloma – Punta del Este

Prochaine étape, Punta del Este, le “Saint tropez” de la côte atlantique Sud-Américaine. Nous nous garons le long de la plage près de l'œuvre moderne en forme de main pour une séance photo. Nous faisons la rencontre des Aléas sans Aléa. Une famille française qui sont eux aussi sur la fin de leur voyage et prennent le même bateau que nous pour le retour de leur camping-car. Nous décidons de passer la journée ensemble. Oh bonheur, nous avons la chance de voir des baleines sauter en face de la plage où nous sommes stationnés. Les enfants ont très vite accroché avec Eline et Louane, les filles des ALEA. Nous trouvons ensuite un spot près d'une plage pour la nuit. Nous passons une super soirée en leur compagnie et échangeons sur nos trips respectifs. Eux ont fait le Sud et nous leur parlons du Nord....


06 au 09 juillet – La Paloma


Nous descendons doucement la cote uruguayenne pour notre destination finale : Montevideo. Sur les conseils de nombreuses personnes, nous faisons une halte à La Paloma. Petite station balnéaire et spot pour apparemment voir des baleines. Nous trouvons un spot face à la mer. En cette saison, il n'y a pas foule et nous ne serons pas dérangés. En nous baladant dans la ville nous trouvons un petit resto “ La Ballena”. Le proprio est très sympa et il y a du wifi. Impeccable pour finaliser notre retour en France : réservation du bateau pour Bulli, formalités administratives, douanes, etc... Le proprio du resto nous trouve même une douche chez le mari d'une de ses employées pour nous laver. Nous y allons directement et discutons avec cet ami haut en couleur et musicien à ses heures. Puis nous installons notre campement car nous resterons plusieurs jours sur place. Lorsque le soleil se couche nous préparons un bon feu et mettons en marche notre barbecue de campagne que nous aurons finalement assez peu utilisé donc c'est l'occasion ou jamais. Les enfants sont ravis et nous trouvent un bon stock de bois pour cette première veillée. Ambiance sympathique et sereine.




Au matin du 8 juillet, nous allons prendre le petit déjeuner à “La Ballena” pour un point internet et quelques courses au Supermercado voisin. Puis nous retournons à Bulli et allons nous balader sur la plage. Nous rencontrons un manchot seul sur la plage. Nous nous approchons sans le toucher. Il aurait apparemment perdu son groupe suite à une attaque. D'ailleurs un peu plus loin nous trouvons un cadavre d'un autre manchot. Malgré tout, les enfants sont ravis de pouvoir le voir de si près. Séance photos. Puis en poursuivant notre balade nous rencontrons une otarie seule sur les rochers. Elle a l'air mal en point mais nous ne sommes pas des spécialistes en la matière. Elle aussi a dû se perdre car c'est rare de voir des otaries seules sur les plages, nous disent les locaux. Nous rencontrons aussi un couple de voyageurs français en retraite. Ils passent un peu de temps en Uruguay avant de remonter vers le nord. Nous prendrons un café avec eux et discutons de nos expériences respectives. Le soir feu de camp et grillade avec un temps ensoleillé et pas trop froid.



Le 9 juillet, même topo. Nous commençons à préparer Bulli pour le départ prévu autour du 18 juillet. Après plusieurs changements et des soucis avec certains transitaires nous traitons avec Eukor et son contact Ignacio qui est très pro et nous donne toutes les infos pour bien préparer le retour du bus en France. Ce sera notre dernière journée à la Paloma. Nous continuons ensuite notre route vers le Sud. Notre seul regret : pas encore avoir vu de baleines...


05 juillet – Punta del diablo

Journée farniente et balade en bord de mer. Le lieu est enchanteur. Alex sympathise avec un surfeur qui tient un petit resto café non loin de notre spot. Il sera notre fournisseur officiel d'eau bouillante pour la journée! Maté oblige...Balade sur la pointe et petit tour auprès des artisans locaux. Nous continuons à finaliser le retour de Bulli en bateau par internet. Cela prend du temps et surtout les infos de douanes sont encore très floues. Le soir nous irons boire un coup dans un bistrot. C'est la foule car l'équipe de foot d'Uruguay joue contre l'Argentine en quart de finale de la coupe d'Amérique du Sud... Et ici le foot c'est une vrai religion !


04 juillet – Costa Doce – Chuy – Punta del diablo

Nous arrivons à Chuy en fin de matinée. Avant de passer la frontière nous allons faire des emplettes en ville et changer de l'argent car les prix sont intéressants. C'est l'effervescence...Chuy est un immense marché où on peut acheter de tout et n'importe quoi à des prix bas. Ensuite ce sera le passage de la douane, une formalité à laquelle nous sommes maintenant aguerris. Ce sera la dernière pour nous avec un petit pincement au cœur. Nous collons le sticker de l'Uruguay sur Bulli. Puis en route pour un premier spot réputé : Punta del diablo, tout est dans le nom. Les routes uruguayennes sont très bonnes. Nous faisons d'abord une étape à la forteresse Santa Teresa. C'est une des grandes places fortes de l'histoire de la colonisation uruguayenne. Les kikis sont aux anges et posent plein de questions. La forteresse est mise en scène et nous apprenons beaucoup de choses intéressantes sur la vie des soldats et l'histoire du pays. Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Punta del diablo, un très beau petit village de pêcheurs mais aussi haut lieu du surf et du tourisme uruguayen. L'endroit reste très authentique. Nous posons Bulli sur l'herbe face à la mer. Avec le soleil, les couleurs sont magnifiques et nous décidons de nous poser quelques jours ici. L'endroit respire le calme et la sérénité. Il ne reste plus qu'à apercevoir des baleines et nous seront comblés...




03 juillet – Camarqua – Costa Doce

Une grande ligne droite plein sud – Route un peu monotone. Merci aux capibaras de nous donner quelques attractions. Nous arriverons proche de la frontière Uruguayenne de Chuy que nous passerons le lendemain matin. Spot dodo près d'une petite station-service ouverte. Nous y rencontrons un groupe d'enseignants de l'université de Florianopolis et notamment un spécialiste des baleines qui nous donne quelques spots où on aura des chances de les voir en cette période.


02 juillet – Itapeva – Camarqua

Encore une journée de route vers le sud. Mais les panoramas sont plutôt sympas et nous aurons la chance de croiser de nombreux Capibaras sur le bord de la route. En fin de journée ce sera encore un spot station-service 24h/24. C'est le plus pratique au niveau “commodités” et “sécurité” avec les enfants même si nous n'avons jamais ressenti de problèmes dans ce domaine.


01 juillet – Imbituba – Itapeva

Départ au petit matin après un bon petit déjeuner; Nous roulons jusqu'à midi et nous nous arrêtons à Itapeva. L'endroit est apparemment connu pour l'observation des baleines. Nous trouvons un spot en bord de plage à côté d'un resto de pêcheurs. Les propriétaires sont très sympas et leur jeune fils joue bien avec Ian et Ruben. Ils nous installeront une table et des chaises à l'abri pour nos repas. Ce sera l'occasion de découvrir leurs techniques de pêche avec des filets qui sont arrimés à des piquets sur la plage. 2 fois par jour, ils sont retirés pour la récolte. L'occasion de belles photos car le soleil est au rendez-vous mais le vent est de plus en plus froid en cette période hivernale.