19 au 26 juillet – La Floresta – Montevideo

Nous passons donc une semaine en compagnie de nos anges gardiens uruguayens. Alex et Santi bidouillent sur le Combi et discutent de possibles business de véhicules vers l'Europe. Nous profitons de l'hiver océanique ensoleillé et doux pour faire des balades, jouer dehors, se reposer. Nous préparons aussi notre réinstallation en France (appartement, administratifs, etc...). Les parents de Santi viennent nous voir pour une soirée crêpes. Une fin de road-trip en douceur, parfait pour se réadapter à la vie sédentaire et “civilisée” soit disant. Le 26 juillet, nous prenons notre envol pour Paris avec une escale à Madrid. “On l'a fait”.... les sentiments s'entrechoquent : joie, nostalgie, excitation, fatigue, envie. Bref, une sacrée expérience de vie. 

«N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît»
Henry de Monfreid



18 juillet – Montevideo – Départ de Bulli


Arrivée en début d'après-midi au port de Montevidéo près du bureau des douanes. Nous retrouvons Igniacio de la société EUKOR et aussi nos amis les Socquetontheway, les Alea sans aléa et un couple de voyageurs allemands. En attendant l'embarquement des véhicules, nous échangeons sur nos dernières aventures et aussi sur le retour en France. Après une ultime vérification des véhicules et un coup d'œil rapide de la douane (très rapide) nous embarquons chaque camper sur le bateau. Prises de photos, signatures des papiers, ça y est notre maison roulante est prête à partir. Un petit pincement au cœur collectif. Santi et Poppi nous rejoignent puis nous allons tous ensemble boire un coup pour fêter la fin de nos périples. Retour à la Floresta en fin de journée. Nous sommes SDF !!! Heureusement que Santi et Poppi sont là. Avec eux c'est un peu comme une petite famille et les enfants les aiment beaucoup.




17 juillet – Montevideo – ultime panne

Au matin départ pour Montevidéo afin de finaliser le paiement et les formalités pour l'embarquement de Bulli prévu le 18 juillet. Ensuite petit tour en ville puis nous allons à l'aéroport de Carrasco pour les billets d'avion et les formalités. En repartant, Bulli ne démarre plus. Le sort s'acharne sur nous. Puis il démarre et ne s'arrête plus !!!! Bon, retour express chez Joachim. Le problème vient du bloc Solénoid. Joachim en a un d'occase en stock et peut le changer. Pendant ce temps nous sympathisons avec ses parents. Son père est photographe d'art et sa mère crée des objets d'arts. Ils nous font découvrir leur atelier et nous offrent café, thé et gâteaux pour les enfants. Joachim arrive à réparer. Au moment de le payer, il nous dit que nous ne devons rien et que c'est une joie et un honneur de travailler sur notre combi. On ne verrait pas cela en France!!! Nous retournons à la Floresta en fin de journée. Demain c'est le grand jour pour Bulli.

16 juillet – Préparation de Bulli pour sa traversée

Nous passons la journée à la Floresta pour préparer Bulli et surtout tout nettoyer et ranger en vue de la traversée. Il faut vider les galeries, tout caler dans les compartiments et bien sûr sécuriser un maximum l'intérieur pour dissuader les éventuels voleurs. Le soir nous allons diner chez les parents de Santi qui sont enchantés de discuter avec nous. Ils connaissent un peu la France et notre belle région alpine car ils sont venus plusieurs fois à Annecy. Ils offrent aux kikis un combi et une cox miniatures. Ce sont vraiment des gens adorables et très sympathiques. Nous passons une belle soirée à discuter et à échanger nos avis sur la vie en Europe et en Amérique.


15 juillet – récupération de Bulli

Nous allons d'abord nous installer à la Floresta, la maison des grands parents de Santi, en bord de mer. Ils nous proposent spontanément d'habiter avec eux cette maison en attendant que nous prenions l'avion le 22 juillet ! Nous devenons vraiment proches et leurs proposons de les héberger s’ils décident de venir faire un périple en Europe. Après un nettoyage de la maison, nous nous installons. Entre-temps, Joachim le garagiste contacte Santi pour lui dire que le combi est prêt. Il a travaillé dessus une partie de la nuit et tout va bien. Alex part avec Santi en fin de matinée pour aller le chercher. Il ronronne encore mieux qu'avant et l'embrayage est remis à neuf. Joachim a fait du super boulot !!! Retour à la Floresta pour une séance photos avec les 2 combis. Santi et Poppi nous initient au Mah-jong. Nous sommes enfin soulagés pour le bus qui va bientôt partir en mer.


14 juillet - Piriapolis

L'après-midi, nous allons nous promener à Piriapolis : Point de vue sur le belvédère, Santi nous explique que cette ville a été entièrement dessinée par Franscico Piria, un architecte et ingénieur célèbre d'Uruguay. Puis promenade sur le Malecon avec nos amis et des churros tout chauds ! Nous rencontrons un chien errant sur la jetée, Santi et Poppi sont très impliqués dans la sauvegarde de ces chiens en Uruguay. S'en suit un jeu d'enquête à savoir si le chien appartient à quelqu'un, après recherches, nous amènerons ce chien à la clinique vétérinaire proche avec un peu de nourriture mais sans avoir retrouvé son propriétaire. Puis retour à Punta del Este pour la soirée et petit tour sur le port de plaisance où nous observons les léopards de mer qui dorment sur les pontons. Ils sont très impressionnants. Puis soirée pizza à la maison....


13 juillet – Dépannage de Bulli

Au matin, rendez-vous au garage Pita. Nous leur annonçons que leur devis est trop cher pour nous, pas de soucis. Le dépanneur de Santi arrive et nous partons tous en direction d’Old School garage chez Joachim. Nous sentons tout de suite que Joachim est quelqu'un de sérieux et passionné. Il est très intéressé par notre voyage car lui aussi prévoit d'en entreprendre un dans quelques années. Il confirme que le souci vient du disque d'embrayage. Il commande la pièce et s'occupe de notre Bulli. Rassurés, nous repartons pour Punta del Este et retrouvons Poppi et Annie. Alex aide Santi pour faire la vidange de son split et discutent de combi et de musique. Nous nous sentons vraiment bien avec eux et les enfants aussi.


12 juillet – Punta del este – punta ballena.

Ce sera une journée visite et balade avec Santi et Poppi. Santi nous explique que le garage où nous avons laissé Bulli est très cher car haut de gamme. Il a un de ses amis mécanicien qui est un spécialiste des combi et cox qui peut nous faire la réparation pour un prix plus intéressant et il peut faire emmener le combi chez lui par son dépanneur attitré. En effet Santi rachète des carcasses de véhicules anciens (combi, tempo matador et autres raretés..) pour les faire restaurer et / ou les revendre vers les USA et l'Europe. Nous sommes tombés entre de bonnes mains !!! Nous irons visiter Punta del Este puis Punta Ballena avec eux. Nous parlons anglais et espagnol car Poppi est anglophone et fan de tout ce qui est britannique. Nous vivons ensemble comme une petite famille...Que du bonheur.


11 juillet – Punta del Este – la galère...

Au matin, réveil et petit déjeuner en compagnie de nos amis les Alea sans aléas. Un gros camion 4x4 man vient se garer à coté de nous. Il s'agit d'un couple de français à la retraite qui vivent en full timer dans leur big vehicule. Nous discutons un peu puis départ avec les Aléas. Quelques mètres après, crac, plus d'embrayage. Diagnostic immédiat, le disque a dû lâcher....Heureusement nos amis nous tirent jusqu'au garage Volkswagen le plus proche. Mais c'est samedi et le garage est fermé. Au même moment, un responsable du garage arrive. Il nous dit qu'il faudra attendre lundi pour réparer et nous préparer un devis mais que nous pouvons laisser le véhicule a côté du garage sous un abri. C'est la tuile et le moral est plombé. A ce moment, un combi split bleu arrive et vient se garer ! Nous faisons la connaissance de Santiago et Poppi, 2 jeunes uruguayens. Santi est fan et spécialiste de combi !!! Il nous invite dans la maison de vacance de ses parents non loin d'ici en attendant l'ouverture du garage lundi. Nous sommes tombés sur nos anges gardiens. Nous disons au revoir aux Aléas qui remontent vers Punta del Diablo en attendant le jour du départ et nous resterons en contact. Nous passerons le reste de la journée chez Santi, Poppi et leur chienne Annie. Nous sympathisons très rapidement et leur racontons notre road trip, ils sont impressionnés. Ils nous accueillent comme si nous étions de la famille. Cela fait chaud au cœur dans ces moments difficiles.


10 juillet – La Paloma – Punta del Este

Prochaine étape, Punta del Este, le “Saint tropez” de la côte atlantique Sud-Américaine. Nous nous garons le long de la plage près de l'œuvre moderne en forme de main pour une séance photo. Nous faisons la rencontre des Aléas sans Aléa. Une famille française qui sont eux aussi sur la fin de leur voyage et prennent le même bateau que nous pour le retour de leur camping-car. Nous décidons de passer la journée ensemble. Oh bonheur, nous avons la chance de voir des baleines sauter en face de la plage où nous sommes stationnés. Les enfants ont très vite accroché avec Eline et Louane, les filles des ALEA. Nous trouvons ensuite un spot près d'une plage pour la nuit. Nous passons une super soirée en leur compagnie et échangeons sur nos trips respectifs. Eux ont fait le Sud et nous leur parlons du Nord....


06 au 09 juillet – La Paloma


Nous descendons doucement la cote uruguayenne pour notre destination finale : Montevideo. Sur les conseils de nombreuses personnes, nous faisons une halte à La Paloma. Petite station balnéaire et spot pour apparemment voir des baleines. Nous trouvons un spot face à la mer. En cette saison, il n'y a pas foule et nous ne serons pas dérangés. En nous baladant dans la ville nous trouvons un petit resto “ La Ballena”. Le proprio est très sympa et il y a du wifi. Impeccable pour finaliser notre retour en France : réservation du bateau pour Bulli, formalités administratives, douanes, etc... Le proprio du resto nous trouve même une douche chez le mari d'une de ses employées pour nous laver. Nous y allons directement et discutons avec cet ami haut en couleur et musicien à ses heures. Puis nous installons notre campement car nous resterons plusieurs jours sur place. Lorsque le soleil se couche nous préparons un bon feu et mettons en marche notre barbecue de campagne que nous aurons finalement assez peu utilisé donc c'est l'occasion ou jamais. Les enfants sont ravis et nous trouvent un bon stock de bois pour cette première veillée. Ambiance sympathique et sereine.




Au matin du 8 juillet, nous allons prendre le petit déjeuner à “La Ballena” pour un point internet et quelques courses au Supermercado voisin. Puis nous retournons à Bulli et allons nous balader sur la plage. Nous rencontrons un manchot seul sur la plage. Nous nous approchons sans le toucher. Il aurait apparemment perdu son groupe suite à une attaque. D'ailleurs un peu plus loin nous trouvons un cadavre d'un autre manchot. Malgré tout, les enfants sont ravis de pouvoir le voir de si près. Séance photos. Puis en poursuivant notre balade nous rencontrons une otarie seule sur les rochers. Elle a l'air mal en point mais nous ne sommes pas des spécialistes en la matière. Elle aussi a dû se perdre car c'est rare de voir des otaries seules sur les plages, nous disent les locaux. Nous rencontrons aussi un couple de voyageurs français en retraite. Ils passent un peu de temps en Uruguay avant de remonter vers le nord. Nous prendrons un café avec eux et discutons de nos expériences respectives. Le soir feu de camp et grillade avec un temps ensoleillé et pas trop froid.



Le 9 juillet, même topo. Nous commençons à préparer Bulli pour le départ prévu autour du 18 juillet. Après plusieurs changements et des soucis avec certains transitaires nous traitons avec Eukor et son contact Ignacio qui est très pro et nous donne toutes les infos pour bien préparer le retour du bus en France. Ce sera notre dernière journée à la Paloma. Nous continuons ensuite notre route vers le Sud. Notre seul regret : pas encore avoir vu de baleines...


05 juillet – Punta del diablo

Journée farniente et balade en bord de mer. Le lieu est enchanteur. Alex sympathise avec un surfeur qui tient un petit resto café non loin de notre spot. Il sera notre fournisseur officiel d'eau bouillante pour la journée! Maté oblige...Balade sur la pointe et petit tour auprès des artisans locaux. Nous continuons à finaliser le retour de Bulli en bateau par internet. Cela prend du temps et surtout les infos de douanes sont encore très floues. Le soir nous irons boire un coup dans un bistrot. C'est la foule car l'équipe de foot d'Uruguay joue contre l'Argentine en quart de finale de la coupe d'Amérique du Sud... Et ici le foot c'est une vrai religion !


04 juillet – Costa Doce – Chuy – Punta del diablo

Nous arrivons à Chuy en fin de matinée. Avant de passer la frontière nous allons faire des emplettes en ville et changer de l'argent car les prix sont intéressants. C'est l'effervescence...Chuy est un immense marché où on peut acheter de tout et n'importe quoi à des prix bas. Ensuite ce sera le passage de la douane, une formalité à laquelle nous sommes maintenant aguerris. Ce sera la dernière pour nous avec un petit pincement au cœur. Nous collons le sticker de l'Uruguay sur Bulli. Puis en route pour un premier spot réputé : Punta del diablo, tout est dans le nom. Les routes uruguayennes sont très bonnes. Nous faisons d'abord une étape à la forteresse Santa Teresa. C'est une des grandes places fortes de l'histoire de la colonisation uruguayenne. Les kikis sont aux anges et posent plein de questions. La forteresse est mise en scène et nous apprenons beaucoup de choses intéressantes sur la vie des soldats et l'histoire du pays. Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Punta del diablo, un très beau petit village de pêcheurs mais aussi haut lieu du surf et du tourisme uruguayen. L'endroit reste très authentique. Nous posons Bulli sur l'herbe face à la mer. Avec le soleil, les couleurs sont magnifiques et nous décidons de nous poser quelques jours ici. L'endroit respire le calme et la sérénité. Il ne reste plus qu'à apercevoir des baleines et nous seront comblés...




03 juillet – Camarqua – Costa Doce

Une grande ligne droite plein sud – Route un peu monotone. Merci aux capibaras de nous donner quelques attractions. Nous arriverons proche de la frontière Uruguayenne de Chuy que nous passerons le lendemain matin. Spot dodo près d'une petite station-service ouverte. Nous y rencontrons un groupe d'enseignants de l'université de Florianopolis et notamment un spécialiste des baleines qui nous donne quelques spots où on aura des chances de les voir en cette période.


02 juillet – Itapeva – Camarqua

Encore une journée de route vers le sud. Mais les panoramas sont plutôt sympas et nous aurons la chance de croiser de nombreux Capibaras sur le bord de la route. En fin de journée ce sera encore un spot station-service 24h/24. C'est le plus pratique au niveau “commodités” et “sécurité” avec les enfants même si nous n'avons jamais ressenti de problèmes dans ce domaine.


01 juillet – Imbituba – Itapeva

Départ au petit matin après un bon petit déjeuner; Nous roulons jusqu'à midi et nous nous arrêtons à Itapeva. L'endroit est apparemment connu pour l'observation des baleines. Nous trouvons un spot en bord de plage à côté d'un resto de pêcheurs. Les propriétaires sont très sympas et leur jeune fils joue bien avec Ian et Ruben. Ils nous installeront une table et des chaises à l'abri pour nos repas. Ce sera l'occasion de découvrir leurs techniques de pêche avec des filets qui sont arrimés à des piquets sur la plage. 2 fois par jour, ils sont retirés pour la récolte. L'occasion de belles photos car le soleil est au rendez-vous mais le vent est de plus en plus froid en cette période hivernale.



30 juin Balneario – Florianopolis – Santa Catalina – Imbituba

Nous partons tôt pour arriver vite à Florianopolis et l'ile de Santa Catalina que les guides recommandent. Après une route sans encombre nous traversons cette grande ville en direction de l'ile. Mais sur place nous constatons que l'endroit est une suite de stations balnéaires très huppées avec peu d'accès plage. L'ambiance ne nous plait pas et nous décidons de repartir vite vers des contrées un peu plus sauvages...Nous poursuivons vers le sud et le temps se gâte. La pluie nous rejoint; tant pis pour le spot plage nous nous arrêterons sur une station Graal abritée pour dormir au sec.

29 juin – Cajati – joinville – Balneario Barra do Sul


Nous continuons notre longue descente vers le sud en retrouvant la côte et une route plus pittoresque et sympathique que par les terres. Ce sera une grande journée de route avec un temps ensoleillé. En fin de journée nous arrivons à Balnéario – Barra do Sul avec une grande plage sauvage. Nous trouvons un spot face à la plage dans une impasse. L'endroit est très calme car nous sommes hors saison. Seul un habitant voisin vient nous voir, intrigué. Nous lui expliquons que nous allons rester ici pour passer la nuit. Aucun problème, il me dit jusque que parfois des jeunes viennent pour faire la fête sur la plage mais rien de méchant. Ce sera une nuit paisible...



28 juin – Route vers Cajati

Encore une longue journée de route, nous reprenons une partie du trajet en sens inverse pour retrouver la côte atlantique en évitant Sao Paulo. Nous redormirons à la Big Station Graal avec parc d'attractions pour le plus grand bonheur des enfants !!!!

27 juin – Route sur la côte atlantique vers le sud – Biocucanga

Nous poursuivons la route qui longe la côte brésilienne vers le Sud. Pas de souci particulier, la route est bonne et les panoramas ne manquent pas. Le soleil est de retour en cette période “hivernale”. Nous décidons de nous arrêter à Boicucanga, petite ville en bord de mer. Nous garons Bulli en sortie de ville face à la plage. La douceur du climat est plutôt sympa. Nous passerons l'après–midi sur la plage à écrire, lire, jouer avec les enfants. En fin de journée, un groupe de voyageurs argentins se garent non loin de nous avec leur van sur la plage. Nous allons discuter avec eux autour du feu et ils s'amusent bien avec les enfants. Le contact avec les gens se fait très facilement. Il n'y a pas d'a priori ce qui nous change de la France.


24 au 26 juin - Parati


Nous prenons la route le long de la côte atlantique vers le sud. Notre prochaine étape est la ville de Parati. La route serpente le long de cette côte déchiquetée. Malgré le temps incertain, les panoramas sont très beaux. Nous arrivons à Parati en fin de journée. C'est un petit joyau colonial, avec de très belles couleurs. Nous nous baladons dans cette petite ville touristique et très sympathique. Première étape, retirer de l'argent. Après trois banques, on y arrive enfin... Puis on trouve un spot sur un parking au bord de la Playa de Portal aux abords de la ville. C'est calme avec la plage face à nous. Que demander de plus.



Le 25 juin au matin, opération intendance : lessive, courses, etc... Cela nous permet de visiter la ville. Nous trouvons aussi des spots wifi pour contacter la France. En fin de journée de retour à notre spot, nous rencontrons un jeune français dans son camion aménagé qui s'est garé à coté de nous. Il fait lui aussi un voyage au long cours et fabrique de l'artisanat (bijoux) avec son amie argentine. Roxane discute bien avec lui et s'intéresse à sa fabrication de bijoux. Le soir nous irons faire un petit tour dans Paraty “by night”.



Le 26 juin, ambiance calme sur la plage. Puis lors d'un tour en ville pour déjeuner, nous rencontrons les Socquet. On décide de se faire une soirée en ville ensemble. Nous irons boire une Caipirinha dans un des bars (tenu par un français !) de la ville en écoutant un groupe de “samba” traditionnelle. Une bonne ambiance, les enfants jouent ensemble. Tout cela fait du bien.


23 juin – Copacabana

Le temps s'annonce beau aujourd’hui, nous décidons de repartir pour une journée plage à Copacabana. Nous passons au parking du Pain de sucre sur notre route et rencontrons les Socquetontheway !!! Après discussions et explications de nos péripéties. Nous allons farnienter sur la plage et en fin de journée nous les retrouvons et les emmenons sur notre spot plus calme de Flamengo. Petite soirée sympa avant le départ de Rio le lendemain matin.

22 juin – Corcovado – Copacabana

Le temps est clément ce matin. Nous partons pour monter au Corcovado. Pour cela il faut prendre un train funiculaire qui nous emmène jusqu'au site. Nous avons eu raison de partir tôt car il y a déjà pas mal de touristes. Arrivés sur place, nous allons faire une séance photos au pied de la statue avant le flot de touristes de tous pays. Malgré le côté très cliché, le lieu reste très beau et la vue imprenable avec une belle météo. Nous irons ensuite vers Copacabana pour un arrêt incontournable dans une boutique Havainas (les fameuses tongs). Tout le monde choisi sa paire et nous prenons quelques souvenirs pour la famille. Puis ce sera après-midi farniente sur la plage à siroter une bonne Caipirinha bien tassée... Les enfants jouent dans les vagues. Mais il faudra battre en retraite en fin de journée car la pluie s'invite. Retour à Bulli en taxi pour la soirée.



21 juin – Stade Maracana – Pain de sucre et plage de Copacabana.

Une journée bien remplie se prépare. D'abord nous partons visiter le temple du foot (même si nous sommes plutôt rugby...) le fameux stade Maracana. L'endroit est tout de même impressionnant, nous pouvons visiter les vestiaires avec les maillots des joueurs ainsi que le musée du stade qui est plutôt sympa. Un passage obligé à la boutique de souvenirs pour des T shirt et un ballon. Nous repartons ensuite en direction du Pain de Sucre mais avant pause déjeuner dans une grande galerie commerciale. Nous y rencontrons un couple français installé au Brésil avec leurs enfants depuis quelques années qui nous explique que ce n'est pas si facile que cela de s'installer au Brésil. Ensuite nous allons prendre le téléphérique pour le Pain de Sucre. La vue sur la baie de Rio est impressionnante et pour nous, chargée d'émotions car elle annonce la fin de notre grand périple qui approche. Nous croisons plusieurs petits singes sur le pain de sucre. Ian craque pour un jolie T shirt. Nous nous dirigeons ensuite vers la célèbre plage de Copacabana pour nous poser le reste de l'après-midi. En fin de journée un gros concert commence au bout de la plage sponsorisé par NIVEA. Nous repartirons avec un stock de crèmes, lait solaire et autres échantillons...En fin de journée retour à Flamengo pour une bonne nuit après cette belle journée.



20 juin 2015 – Balade dans Rio

Après une nuit calme, nous décidons d'aller faire un tour en ville notamment pour envoyer du courrier. Nous nous rendons vers la station de métro la plus proche. Au milieu du parc de Flamengo nous croisons une voiture de police. Nous leurs demandons la direction du métro et ils nous invitent spontanément à monter dans leur véhicule. Un peu intrigués, nous leurs expliquons que nous voulons aller dans le centre. Ils décident de nous y conduire...très sympas, ils nous posent plein de questions et nous montrent des photos de leurs enfants. En arrivant au centre, nous aurons même le droit de prendre une photo avec eux ! Nous cherchons la poste et un office de tourisme pour prendre des infos mais aujourd’hui tout est fermé. Nous retournons vers notre spot Flamengo pour finir tranquillement la journée.

19 juin – Rio de Janeiro

Ca y est ! Après ces interminables jours de routes et les péripéties du bus nous sommes enfin arrivés...sous la pluie ! Mais le moral est là. Nous allons au spot connu des voyageurs sur le parking à côté des téléphériques pour le Pao de Azucar. Puis un bon repas dans un resto proche. Au Brésil, on paye le repas au poids et ces restos self proposent un choix varié de plats et d'accompagnements pour un prix modique. Le spot parking est inondé et pas très calme. Nous allons vers un autre spot à la plage de Flamengo près d'un grand restaurant. Le parking est grand, calme et la plage juste à côté. Nous garons Bulli et préparons le mode “dodo” puis balade sur la plage. Cela fait du bien d'être enfin arrivés.


18 juin – Route vers Rio

Ce sera encore une journée de route, cette fois-ci sans histoires. Nous nous rapprochons de Rio. Ce sera pour le lendemain. Dodo spot station près de Rosende. Tranquille et sûr.

17 juin – réparation et départ vers Rio.

La boite de retour, il faut la remonter. Alex aide les mécanos. Tout à l'air de fonctionner mais Alex a un doute sur la façon dont le mécano remonte le câblage. Au moment de démarrer, clac puis plus rien. Allumeur cramé. Alex se prend la tête avec le mécano. Nous arrivons à capter un peu de wifi pour contacter Messenger avec Christian un pote de France qui restaure son VW et Fred Favaux de Montréal qui conduit la manœuvre à distance. En début de soirée, le spécialiste VW de Miracati arrive avec un allumeur de rechange et en quelques minutes, il recâble et met en marche....ouf. Il était temps de partir d'autant plus que Roxane vient de se faire “malmener” par un des travailleurs qui dort ici. Alex part à sa recherche mais personne. Il faut vite partir avant que la situation ne dégénère. Au moment d'avancer, la direction du bus est bloquée!!!! Décidément le sort s'acharne. C'est l'amortisseur antiroulis qui a été tordu par la dépanneuse. Qu'à cela ne tienne, on le démonte et nous voilà partis de cet endroit maudit. Après avoir débourser environ 1000 euros pour les réparations, l'hébergement et les pièces. Même pas un petit geste commercial pour des voyageurs en détresse.... Nous roulons jusqu'à la prochaine grosse station pour dormir...


15 juin – boite de vitesse chez le spécialiste

En milieu de matinée, Alex part avec le mari de la patronne pour emmener la boite à Miracati chez le spécialiste. Il arrive dans une espèce d'atelier entouré de carcasses de VW en tout genre. Nous attendons l'arrivée du boss qui du premier coup d'œil voit qu'il s'agit d'une boite de split et certifie à Alex qu'il pourra réparer. Il doit d'abord finir un autre véhicule puis il se colle sur notre boite. Nous retournons à l'hôtel pour une journée d'attente et de stress. Il faudra attendre le lendemain pour que la boite revienne apparemment réparée.

14 juin – route vers Rio – Miracatu

Départ au petit matin pour une nouvelle longue route. Arrivée en fin de matinée au péage de Miracatu. La boite de vitesse nous lâche... Impossible de passer les vitesses. Le service de dépannage de l'autoroute nous emmène au garage le plus proche quelques kilomètres plus loin. C'est un petit garage “bordélique”. Nous discutons avec le “mécano” qui doit tomber le moteur et sortir la boite. La patronne des lieux peut nous dépanner d'une chambre dans son hôtel ou plutôt son refuge de travailleurs routiers. Le confort est sommaire mais on s'en contentera. Alex surveille le travail du mécano qui descend le moteur et arrive à sortir la boite de vitesse. La patronne appelle un gars qui s'y connait en VW et nous pouvons lui apporter la boite le lendemain matin. Il faudra patienter et surtout occuper les enfants dans ce coin pommé. Heureusement, il y a une télé à dispo dans la salle commune de la pension.


12 et 13 juin – Route vers Curitiba


Une grande journée de route sans grand intérêt. Les routes brésiliennes sont bonnes mais les distances sont longues. Nous pousserons jusqu'à Irati. Nous nous posons dans une station Graal qui ressemble plus à un centre commercial : plusieurs restos, boutiques, douches, jeux pour enfants, mini parc d'attraction et ouverte 24h/24h.

Le lendemain, même scénario. Une longue route plutôt monotone pour traverser ce grand pays d'Est en Ouest. Nous finirons la journée proche de Cajati à côté d'une petite station avec la pluie en prime. Popote à l'arrière de Bulli avec une bâche en plus pour protéger.


11 juin – Parc des oiseaux Iguazu – route vers Curitiba

Nous sommes au garde à vous dès l'ouverture du parc. Les oiseaux sont au rendez-vous pour le plus grand plaisir des Loulous et le nôtre aussi. Nous découvrons la plupart des oiseaux d'Amazonie et avons la chance de pouvoir entrer dans les volières géantes au contact des Ara de toutes les couleurs et des Toucans. Ce parc est très bien mis en scène. Nous prendrons le petit déjeuner au milieu des oiseaux. Puis nous entamons une longue route pour traverser le Brésil jusqu'à Rio de Janeiro. Nous nous arrêterons sur une station-service en fin de journée aux alentours de Cascavel. Les stations brésiliennes sont grandes et biens équipées. On peut même se laver dans certaines et elles sont ouvertes 24h sur 24.



10 juin – Puerto Iguazu – Foz d'iguazu (Bresil)

Départ pour la frontière Brésilienne toute proche. Cela ne sera qu'une formalité car il n'y a aucune démarche administrative à faire pour le véhicule. C'est la cool attitude brésilienne. Le douanier ne nous parle même pas juste un petit signe amical.... Nous allons à Foz d'Iguazu pour la visite du côté brésilien. Nous ne serons pas déçus. Le panorama est époustouflant même si le parcours est plus court. En prime nous jouerons avec les Coati qui sont très chapardeurs. Ils nous piquerons notre paquet de lingettes. Il faut tout de même faire attention car ils peuvent mordre. La lumière est superbe et nous en prenons plein la vue. En sortant du parc nous décidons au culot de nous garer sur le parking du parc des oiseaux que nous visiterons le lendemain. Roxane demande au garde du parc si on peut dormir ici. Pas de souci, les brésiliens sont sympas. En prime wifi gratuit juste devant le parc. Une bonne nuit de sommeil pour être en forme le lendemain avec de belles images plein la tête.


9 juin – Chutes d'iguazu – coté Argentine

Au petit matin, nous prenons le bus pour les chutes. Hic, c'est la grève des bus... Une voiture de “taxi” s'arrête propose de nous emmener pour un prix “correct”. En avant pour la visite. Nous commençons par le chemin vers le “gouffre du diable”. C'est tout simplement impressionnant ! La puissance et la grandeur de ces chutes est incomparable... Nous continuons ensuite le parcours tranquillement avec les différents points de vue. Seul dommage nous ne pouvons pas nous rendre sur l'ile qui se trouve au pied des chutes car interdit aux enfants de moins de 8 ans et apparemment actuellement fermée car le débit d'eau est trop important. Le reste de la visite est vraiment magnifique. A notre retour au camping nous repassons une belle soirée avec les Manzaki et leurs enfants qui nous gratifierons même d'un spectacle costumé.


8 juin – Monte Carlo – Puerto Iguazu

Au matin, Roxane part visiter l'école pour autistes. Cela s'avère très intéressant et elle se rend compte qu'ils font beaucoup avec peu de choses. Elle aurait même pu rester là pour travailler !! Nous repartons vers l'ouest et arrivons à Puerto Iguazu dans l'après-midi. Mais le camping que nous avions repéré sur le guide est devenu un hôtel de luxe... Nous discutons avec le gars du bureau du tourisme qui nous explique qu'il y a un petit camping bon marché pas très loin. Nous suivons son fils en moto qui nous y conduit. C'est un terrain clos, arboré avec des commodités neuves et une piscine ! L'endroit est plutôt sympathique. Nous commençons à nous installer et voyons arriver la famille Manzaki et leur camping-car. Les enfants sont super contents de trouver 3 compagnons de jeux et de plongée dans la piscine (non chauffée et plutôt fraiche...). Nous passerons une soirée très sympa en leur compagnie à échanger sur nos voyages respectifs. Puis une bonne nuit au calme pour se préparer à la visite des chutes le lendemain.


7 juin - Apostoles - San Ignacio - Monte Carlo

Départ vers les missions jésuites. Nous arrivons en fin de matinée à San Ignacio, une des plus réputées. En allant à l'office du tourisme nous rencontrons une famille française en camping-car. Nous faisons connaissance avec les Manzaki et leurs 3 enfants, Manau, Saba et Naoki, en voyage au long cours pour plusieurs années. Nous décidons de nous retrouver après la visite de la mission. Après un petit repas dans une gargote nous découvrons les ruines de San Ignacio et apprenons plein de choses sur le fonctionnement et l'organisation des missions jésuites. Nous repartons pour retrouver la famille Manzaki, mais après avoir écumé les spots dont nous avions parlé, pas de français... Les Loulous sont un peu déçus mais nous savons qu'ils se dirigent eux aussi vers Iguazu. Nous reprenons la route et en fin d'après-midi, nous garons Bulli sur une petite place dans la petite ville de Monte Carlo. Une dame habitant la maison en face vient nous voir, curieuse, et nous entamons la conversation. Le “hasard” fait qu'elle est éducatrice dans une école pour enfants autistes et déficients !! Pour le lendemain matin, elle invite Roxane à venir voir cette structure et à rencontrer l'équipe qui y travaille.


6 juin - Estero del Ibera - Apostoles

Au matin, départ en Lancha pour le marais d’Estero. La lumière matinale est très belle. Notre guide nous explique la faune et la flore que nous rencontrerons. Nous nous enfonçons dans le marais et avons la joie de voir de très près des capibaras, des caïmans, des chacas (sorte de grosse dinde aquatique) avec leur nid et leurs petits. C'est un très beau moment en pleine nature sauvage. Puis nous quitterons la réserve en repassant par le centre des guides. Ensuite environ 150 km de piste avec de grosses ornières mais heureusement il n'a pas plu sinon c'est impraticable. Nous retrouvons ensuite la route asphaltée et continuons jusqu'à Apostoles, c'est le début du territoire des missions. Dans la ville c'est l'effervescence car il a un des plus gros rassemblements de motards d'Argentine !!! Nous en profitons pour acheter de maté et des tasses à maté car Apostoles est la capitale de ce produit. La ville est entourée de plantations de ce fameux maté que les argentins boivent à longueur de journée. Nous trouvons un spot près d'un grand parc de verdure et de jeux. La soirée sera rythmée par la procession des motards en tout genre venus de toute l'Argentine et aussi des pays voisins. La nuit ne sera pas de tout repos car le rassemblement n'est pas très loin de notre bivouac. Au petit matin, petit tour en ville et photo devant la basilique où le prêtre béni les motards. Puis nous reprenons la route.


5 juin - San Jaime - Estero del Ibera

Une longue route nous attend jusqu'à la réserve d’Estero del Ibera que nous ont recommandé nos amis voyageurs de Salta. En effet on peut y voir de nombreux oiseaux, capibaras et caïmans en liberté. La route est d'abord asphaltée puis ce sera 100 km de piste avec des ornières à éviter. Alex doit rester très concentré et Roxane est un copilote hors pair grâce à son regard de lynx... Heureusement, le temps est sec et la piste bien praticable. Nous arrivons au centre des rangers locaux puis nous allons au petit village voisin pour acheter un peu de nourriture et nous poser au camping municipal près du lac. La faune et la flore sont omniprésentes. De nombreux oiseaux se posent proche du bus. Nous réservons un tour en Lancha sur la réserve pour le lendemain matin. Ce sera soirée détente et vidéo après une route magnifique mais éprouvante. Nous avons eu la chance de voir des capibaras sur la piste et espérons en voir d'avantage le lendemain.


4 juin - San Jeronimo - San Jaime de la Frontera

Toujours plus vers l'ouest après une journée de route plutôt monotone (çà change...) nous décidons de nous arrêter dans un autre petit village : San Jaime de la Frontera. Premier arrêt dans une épicerie pour du pain et du fromage. Puis nous nous garons près d'un vieux bus en face du commissariat de la ville. Alex va voir les policiers pour leur demander si nous pouvons dormir ici. Après quelques discussions, ils acceptent mais ils veulent la copie de nos passeports au cas où il y aurait un souci...Une halte tranquille mais réveil aux aurores car dès 5h du matin, les gens font la queue au distributeur bancaire sur le trottoir d'en face...L'argent reste un problème majeur en Argentine et l'approvisionnement des banques est plutôt aléatoire.

3 juin Piquillin - San Jeronimo del Norte

La route continue vers l'ouest. Nous traversons les grandes plaines argentines. Les étapes sont longues mais Bulli roule bien avec un train arrière révisé et des pneus neufs. Nous choisissons un peu au hasard le village de San Jeronimo del Norte pour notre prochaine halte. Nous garons Bulli autour de la place centrale. En sortant nous entendons du "yodle suisse" ce qui nous surprend. Nous discutons avec une dame qui nous demande si nous sommes là pour le festival ? En effet ce village est à l'origine une colonie suisse allemande et chaque année il y a un grand festival de folklore suisse. Nous rencontrons ensuite Daniel Pascual, un des notables du village et ancien rugbyman. Curieux, il nous pose plein de questions sur notre voyage et nous sympathisons. Il nous propose de venir le lendemain matin pour une douche et un café ce que nous ne refusons évidemment pas...

L'ambiance de ce village est surréaliste mais sympa. Les enfants jouent sur la grande place jusqu'à la tombée de la nuit. Le lendemain matin comme convenu, Daniel Pascual nous emmène chez lui pour se laver et prendre un petit déjeuner. Nous échangeons sur nos pays respectifs puis après une photo souvenir nous repartons. De retour sur la place centrale nous rencontrons un autre "Daniel" curieux qui nous offre des pots de miel de sa production. Décidément, les gens de se village sont très accueillants. Après quelques emplettes nous reprenons la route vers l'ouest, les missions et le Brésil...

2 juin - Jesus Maria - Piquillin

Au matin, Alex emmène Bulli pour changement de pneus arrière et réglage du train. En fin de matinée tout est réparé. Retour au spot centre-ville où en prime il sera interviewé pour 2 radios locales. Nous repartons et arrivons en fin de matinée dans la grande ville de Cordoba. Nous ne souhaitons pas nous éterniser. Nous préférons décidément les grands espaces. Après une balade dans la vieille ville pour quelques emplettes et un déjeuner nous reprenons ensuite la route vers l'ouest pour traverser vers le Brésil et Iguazu. Nous nous posons sur un parking de bus proche de la route à Piquillin. On a la chance de trouver des jeux pour enfants facilement dans ces petites villes. Les Loulous en profitent et nous soufflons un peu.


1er juin - Tafi del Valle - Jesus maria

La route continue sa longue descente vers le centre de l'Argentine. Nous sortons enfin des quebradas. Nos pneus arrière commencent à être sérieusement usés. Nous nous arrêtons chez un premier taller sur le bord de route qui peut nous changer les pneus, mais impossible de retirer de l'argent. En effet, en Argentine tout est fermé à partir de 13h jusqu’à 17h, c'est la sieste nationale ! Nous poursuivons et à l'entrée de la ville de Jesus Maria nous apercevons un grand garage bien équipé. Il peut s'occuper de notre véhicule dès le lendemain matin. Nous garons Bulli sur une grande place près du poste de police et des jeux pour enfants. On flâne un peu en fin de journée puis dodo sur la place en centre-ville. C'est un peu bruyant mais sûr...

31 mai - de Cafayate a Tafi del Vallee.

Nous poursuivons notre grande descente du plateau Andinien direction de Tafi del Valle. La route est bitumée et de bonne qualité. Nous faisons une halte le midi à Tafi pour une petite visite et une pause-déjeuner dans un resto spécialisé en viandes grillées (asadas). C'est un délice, le bœuf argentin est vraiment à la hauteur de sa réputation. Nous reprenons ensuite la route et trouvons un spot quelques kilomètres après Tafi. Nous garons Bulli sur la pointe au bord d'un grand lac. En fin de journée des pécheurs viennent pour chercher leur diner et discutent avec nous. Ils nous disent que l'endroit est calme pour dormir et qu'il n'y aura aucun souci.


27 - 30 mai - Route vers Cafayate - Cafayate - Las Conchas


Direction le sud à travers les Quebradas et de splendides paysages. La route est d'abord asphaltée puis nous bifurquons en direction de Cachi au cœur du parc des cardones. Ce petit village est un vrai bijou et a été magnifiquement conservé. Mais difficile de trouver un spot pour se poser. Nous poursuivons alors notre route en direction de Cafayate. La route devient une piste poussiéreuse mais en bon état. Nous nous arrêterons sur une "aire de repos" en bord de piste dans un décor désertique; Seule habitation, une petite "tienda" de l'autre côté de la route. Nous y achetons du pain et la tenancière très gentille offre des friandises aux enfants. Une nuit au milieu de nulle part comme on les aime...


Le lendemain matin nous poursuivons la piste à travers ses montagnes déchiquetées et ces étendues de rocailles. Nous nous arrêtons en bord de route et avons la chance d'admirer des condors tout proches de nous. Un spectacle majestueux dans ce décor surnaturel. Un 4X4 cellule se gare aussi. Nous faisons la connaissance de Florian et son épouse...... un couple français à la retraite en road-trip aussi. Nous poursuivons jusqu'à Cafayate où nous les retrouverons pour discuter et nous restaurer : vin argentin, plateau de charcuterie et fromage... un petit gout de France ! Après un petit tour en ville, nous irons passer notre première nuit à Cafayate au camping en sortie de ville. Une bonne douche après ces jours de piste, ce n'est pas du luxe.Mauvaise nouvelle, notre ordi est entrain de rendre l'ame... trop de secousses et de poussieres. On utilisera surtout facebook pour envoyer des infos et on stockeras les photos sur disque dur externe au fur et a mesure...

Le 28 mai, nous irons faire une balade dans le Quebrada de Las Conchas. Un décor hallucinant avec ces formes torturées par le vent et l'eau et ces couleurs magnifiques. Nous croisons sur la route d'autres voyageurs français en vacances qui nous posent plein de questions sur notre road trip. De retour à Cafayate en fin de journée, nous rencontrons Morgane et Audrey, 2 jeunes français en road trip sur l'Amérique du sud dans une vieille Ford break. Nous prendrons le Maté ensemble et dormirons à côté d'eux sur la place centrale de Cafayate.




Le lendemain, nous essayons de trouver un garagiste à Cafayate car notre embrayage fatigue et le train arrière est fragile après tant de piste. Après avoir rencontré différents ateliers plus ou moins douteux, nous en trouvons un qui jette un coup d'œil et nous dit que cela tiendra encore jusqu'à la prochaine grande ville. Il faut donc surveiller nos pneus arrières à cause de l'usure.

Nous prenons ensuite la route pour Tafi del Valle...

24 au 26 mai 2015 - Salta

Nous reprenons la route et arrivons à Salta en fin de matinée. Direction le camping Municipal un spot connu des voyageurs. A notre arrivée nous croisons un Renault trafic aménagé immatriculé en France et de surcroit le 37 (Indre et Loire). Il faut se retrouver au milieu de l'Argentine pour rencontrer un voisin de palier ! Nous sympathisons donc avec Sophie et Fred, ce couple tourangeau ainsi que Michel et Doreen (tourdumondepepere.com) d'autres voyageurs français en camping-car et en 4x4 cellule. Un autre couple français nous rejoint, il s'agit de Franck, Céline et la petite Sarah. Nous resterons 3 jours à Salta afin de reprendre des forces, visiter la ville et sympathiser et échanger plein d'infos avec nos amis voyageurs. Alex , fred et des travellers argentins improvisent un petit "beouf musical" ! Nous en profiterons aussi pour changer du "Blue dollar" dans la rue, à un taux plus avantageux que dans les banques. Nous visitons aussi le musée archéologique de la ville avec ses surprenantes momies extraites de la glace.